remember the past.

En cette douce matinée, je ne m'étais levée un peu plus tard que les autres jours. Nous étions en week-end et pour une raison que j'ignorais, je n'avais aucune envie de me lever ce matin. J'avais traîné dans mon lit avec un livre à la main et une grande tasse de café. J'étais restée ainsi pendant une heure environ et ce fut un véritable défit de sortir. Pourtant je ne suis pas une fêtard, mais aujourd'hui je n'avais pas prévu grand-chose à faire alors je pensais que traîner un peu ne changerait pas grand-chose à mon emploi du temps. Après avoir bien avancé dans ma lecture et avoir bu je ne sais pas combien de litre de café, je fis un tour dans la salle de bain. Cette fois-ci je pris une douche relativement tiède avant de me vêtir d'un jean, d'une tunique et d'une petite veste. Ensuite, je décidais de me boucler légèrement les cheveux après les avoir démêlés et ce avant de me maquiller un peu. Restant quelques instants devant le miroir, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire en cette merveilleuse journée à Mystic Fall's. Je pensais qu'il était enfin temps que je revois Stefan. J'avais hâte de le retrouver enfin après une si longue séparation, il m'avait tant manqué et je voulais absolument voir sa réaction lorsqu'il me reverra. Puis, comme chaque matin et en prévention de ma journée que j'espérais sans trop rebondissement, je pris un petit verre de sang et remis aussitôt la poche dans ma cachette.

Une fois cela fait, je mis mes bottes et le reste de mes bijoux avant de prendre mon sac. J'étais prête, alors je sortis tranquillement de mon appartement avant de... Là je ne savais pas vraiment. En effet, où est-ce que je pourrais rencontrer Stefan ? Ce n'était pas comme si je connaissais son adresse ou les lieux qu'il pouvait bien fréquenter. Je fis rapidement le tour de la ville sans l'avoir trouvé. Finalement, je me rendis au grill dans l'espoir de le trouver là-bas.

C'était une bonne pioche. En effet, il se tenait seul au comptoir. Je m'approchais lentement vers lui et ne sachant pas qui s'approchait il répliqua en disant que ce n'était pas le moment. Quand il se retourna, je lui lançais mon plus radieux sourire. Sa surprise me réjouissait quelque peu, au moins il ne semblait pas m'avoir oublié après tant d'années. Je m'installais alors au siège à côté de lui et toujours en souriant je pris la parole.

« Salut Stef' ! Ça faisait longtemps. »

remember the past.

Son sourire me rappela tellement de souvenir que le mien ne voulait pas s'effacer de mon visage. Je n'arrivais pas à cacher ma joie, j'étais tellement heureuse de le revoir après tant d'années. Dire que Stefan m'avait un peu manqué serait un euphémisme, car c'était bien plus que cela. Il me demanda alors ce que je faisais là en exprimant qu'il était heureux de me voir et il me prit presque instantanément dans ses bras. Je le serrais à mon tour très fort dans mes bras et pris la parole.

« Je suis juste venue rendre visite à un très vieil ami. Et moi aussi je suis très heureuse de te revoir ! »

La joie de nous revoir avait entraîné chez nous deux petits rires. Aucun de ne nous avait changé, ce qui parut tout à fait normal pour deux vampires. Enfin, je ne parlais pas seulement de nos apparences, j'étais certaine qu'au fond de nous ne nous avions pas tant changé que cela. Je me demandais pas quoi nous allions pouvoir commencer. Je pensais que nous avions beaucoup trop de choses à nous dire et qu'une seule conversation ne suffirait pas à combler les années durant lesquelles nous n'avons pas communiqué. Je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui demander en premier, j'avais tellement de questions. De plus, devais-je lui dire qu'il m'arrivait d'utiliser des poches de sang pour me nourrir ?

Stefan m'invita alors à une table en jouant le gentleman. Ce geste me fit particulièrement rire, alors je lui lançais un petit sourire de remerciement.

« Merci. »

Je le regardais alors s'installer en face de moi. Un léger silence se créa avant que j'enchaîne sur une question pour le moins banale de nos jours.

« Alors, il y a du nouveau dans ta vie ? »